
Grain de Sinapi
Franck Jourdain

Sinapi Seed
Franck Jourdain

À propos
L
es éditions Grain de Sinapi ont été fondées en septembre 2020.
Le siège de la société se situe en banlieue toulousaine, à Labège.
Sa ligne éditoriale se focalise essentiellement sur la publication d’ouvrages de réflexion (essais) consacrés à des thèmes religieux ou éthiques, à ce qui conditionne durablement les cultures et les relations humaines et qui, en fin de compte, a des impacts sociaux et environnementaux. Les différentes analyses peuvent embrasser tous les champs du savoir et développer aussi bien des sujets exégétiques qu’anthropologiques, sociologiques, psychologiques, économiques, ou encore s’inspirer de sujets de science fondamentale (physique, génétique, etc.).
Sa ligne éditoriale se focalise essentiellement sur la publication d’ouvrages de réflexion (essais) consacrés à des thèmes religieux ou éthiques, à ce qui conditionne durablement les cultures et les relations humaines et qui, en fin de compte, a des impacts sociaux et environnementaux. Les différentes analyses peuvent embrasser tous les champs du savoir et développer aussi bien des sujets exégétiques qu’anthropologiques, sociologiques, psychologiques, économiques, ou encore s’inspirer de sujets de science fondamentale (physique, génétique, etc.).
Publications

ISBN : 978-2-9575942-3-8
122 pages
La question du régime
de la valeur comme fondement
de l’aliénation de l’humanité.
“Un essai d’interprétation du récit de la création dans le texte biblique de la Genèse qui met en exergue la question du régime de la valeur comme fondement de l’aliénation de l’humanité. L’auteur s’efforce de mettre en perspective le message d’alerte adressé aux hommes par ce texte fondateur, concernant ses rapports avec le monde créé, le sens de l’histoire et l’avenir de l’humanité.” © Electre 2024
Le terme grec sinapi (σίναπι), qui apparaît dans la Bible, désigne une plante de la famille des brassicacées (anc. : “crucifères’’) et se traduit en français par “sénevé’’. Le sinapi serait la moutarde noire, connue pour ses propriétés révulsives. Se développant à partir d’une très petite graine, la plante porte la symbolique de l’incroyable croissance ou de l’extraordinaire effet d’un phénomène au départ négligeable


Dans son ouvrage Grain de Sinapi, Franck Jourdain nous invite à une autre façon de penser les rapports humains, de penser notre rapport aux choses, notre rapport au monde.
Les constats sont là : notre monde physique et notre monde sociétal ne vont pas bien. Il semble même que, dans l’urgence de la situation, nous soyons impuissants à opérer une quelconque transformation possible de cette situation. Mais connaissons-nous vraiment la source du mal qui nous atteint et le temps est-il encore aux remèdes ?
Il faut changer de paradigme...
Et si, sur ce point, les textes fondateurs de nos cultures, dans leur clairvoyance, avaient la solution et que nous ne les ayons pas compris... les reléguant alors aux mythes des archaïsmes culturels sous l’influence même du mal qui nous aliène ?

Quatrième de couverture
« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits. Il dit à la femme : “Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?” »
Genèse 3, 1
Est-on certain de connaître ce texte et d’avoir pleinement compris ce qu’il nous dit ? Est-on certain de connaître la nature de tous les acteurs de cette scène, ainsi que la nature même de ce qui y est dénoncé ? Est-on certain de connaître en fin de compte le message que ce texte tente de nous adresser, relégué trop tôt aux mythes de la culture judéo-chrétienne ?
N’y a-t-il pas là quelque chose à considérer en urgence, dans ce moment singulier de notre histoire qui semble si décisif au vu des tensions multiples que vit notre Terre, sur le plan tant culturel que naturel ?
Une nécessaire révision de notre compréhension des choses…
La situation du moment et ses conséquences interrogent les cultures, et, dans l’urgence, replacent l’homme, contraint par le joug du principe hégémonique de la valeur et par sa dépendance à son propre développement, face à une impossible – nouvelle et nécessaire – représentation du monde :
Faire la part entre technique, science, éthique (respect de la vie), religions (souvent « décalées », « inadaptées » quand elles ne sont pas dogmatiques ou fanatiques, ou expectatives d’un prodige final au-dessus de toute participation humaine, attitude passive et fataliste dont l'aboutissement serait la plus mortifère des résolutions), raison, foi, etc.
Et encore gérer le court et le long terme sous le poids inertiel de l’existant, espérer toujours dans le développement ou faire une impossible marche arrière (marche arrière qui caractérise trop souvent le discours écologique : se replier, renoncer et supprimer, à défaut de rechercher une nouvelle gestion de ce développement).
Et en même temps, tenter de contenir les effets négatifs d’un développement jusqu’ici anarchique.
Et tout ceci, quand les outils mêmes d’une juste réflexion font défaut, conduisant aux faux changements, ou encore à la fatalité, à jeter le bébé avec l’eau du bain... et, point extrême, à la folle idée d’une possible délocalisation humaine.
De toute évidence, il faut redéfinir bien des concepts et malgré tout respecter et conserver une part du Mystère, qui, toutes qualités gardées, doit finalement nous sublimer.
Cette démarche ne peut faire l’économie d’abord de reconsidérer ce par quoi se manifeste tout phénomène : l’information. Alors le sacré se dévoile autrement et illumine un lieu où on ne l’attendait pas pour mieux assurer « le créé ». Finalement, cette situation nous engage à reconsidérer nos préjugés, l’image que l’on se fait de la déité, pour, au bout de ce chemin, rétablir les textes fondateurs de nos civilisations, qui ont quelque chose d’urgent à nous dire, se rappeler qu’« Apocalypse » signifie « Révélation ».
Ainsi le texte le plus symbolique de nos cultures sur l’histoire de notre origine et notre « chute », l’arbre de la connaissance du bien et du mal de la Genèse (2, 9-18 ; 3, 1-24), prend une dimension nouvelle pour devenir d’une actualité troublante sous l’éclairage d’une exégèse singulière, d’une analyse du désir et de son corrélat du moment – la valeur –, et de la théorie mimétique de René Girard. Le fruit défendu révélé, le texte nous informe alors d’un choix à faire pour sortir de l’« ornière ».

L’humanité est maintenant dans cette condition bien plus près d’Adam que ne pouvait l’être Homo habilis : choisir de ne plus continuer de consommer le fruit défendu, désormais en toute connaissance, ou disparaître.
Tel est l’enjeu du moment…
Sommaire


Bibliographie




Auteur Franck Jourdain
Un Auteur, un Livre, une Maison d’édition…
Aprés son départ à la retraite, Franck Jourdain se consacre pleinement à l’écriture et fonde, en septembre 2020, la maison d’édition indépendante du même nom que l’ouvrage alors en fin de rédaction : Les Éditions Grain de Sinapi.
Les Éditions Grain de Sinapi publieront la première version du livre Grain de Sinapi en mars 2021. Et c’est en 2024, que la seconde éditions de cet ouvrage et sa version anglaise Sinapi Seed voient le jour.

Cette maison d’édition est en quelque sorte l’aboutissement de cet ouvrage : elle a été créée pour le diffuser, comme le vent dissémine la petite graine de sénevé…
Pourquoi ce livre ?
Un engagement désintéressé
Cet essai est acte de responsabilité, au sens d’abord du devoir de partager une expérience ou une refléxion dans un acte dégagé de tout intéret personnel, autre, bien sûr, que celui moral inhérent de respecter cet engagement.
Ainsi l’auteur ne perçoit aucun revenu de la vente de ce livre : ses droits d’auteur sont intégralement reversés à des associations humanitaires et caritatives, ou à des ONG œuvrant pour un développement humain pérenne, égalitaire et harmonieux.
Une réflexion inédite
Bien que cet ouvrage fasse référence à la Bible, ce n’est finalement pas un livre regligieux au sens de traiter des rapports entre l’homme et une entité qui le transcende mais une réflexion nouvelle sur le social et ce qui gouverne, depuis toujours, les rapports humains mêmes, ceci quelles que soient les cultures.
Il faut aussi préciser que le texte biblique, dans son évolution, ne cherche qu’à promulguer toujours plus un nouvel ordre social, ainsi comme le rappelait déjà René Girard* citant Simone Weil :
“[…] avant même d’être une ‘théorie de Dieu’, une théologie,
les Évangiles sont une ‘théorie de l’homme’, une anthropologie.”
(* René GIRARD, je vois Satant tomber comme l’éclair, Éd. Grasset 1999, p. 77)
Le texte biblique en fond d’analyse de cet essai est une mise en garde à décrypter, aussi cet essai fait-il de sont auteur un lanceur d’alerte. C’est ici un autre aspect du devoir qui a motivé cet ouvrage avec la responsabilité de ne pas s’y soustraire.
Une conviction forte
Trés tôt, au fil de ses lectures et réflexions, l’auteur a acquis une conviction : la notion de valeur dans son acception purement comparative (et finalement hiérarchisante), au sein des relations humaines, instaure une économie centrée sur le moi. À l’inverse du don qui, libéré de tout but ou subsomption, d’une certaine manière, est orienté service (bien à autrui). Suivant cet aspect, la valeur oriente le désir, détourne la finalité du mimétisme humain d’une façon singuliere (à propos des processus mimétiques, voir les travaux de René Girard) et, sans correction de cet état de fait, conduira l’humanité inévitablement à sa fin.
Depuis les alertes du club de Rome (1972), l’économie du capital (point culminant des sociétés sous régime de la valeur) fait la démonstration de son incapacité, dans ses divisions inéluctables, à pouvoir intégrer efficacement l’action écologique, vue comme un surcoût impossible à concilier avec ses principes concurrentiels. Or jusqu'à ce jour, aucune société ne s'est construite sans ce régime, aussi primitive soit-elle, ainsi du troc au capital ce n’est toujours qu’une question de temps. Tout système d’échange qui met en œuvre une unité de compte pour réguler ses activités (que cette unité soit physique : monnaie, jeton, objet… ou logique : temps) permet invariablement de qualifier subjectivement les choses et donc de les valoriser arbitrairement.
Une nécessaire « utopie » en ligne d’horizon
L’auteur pense qu’il n’y a pas d’autre monde possible (durable) qu’un monde gratuit, basé sur le don et débarasssé de la valeur subjective des êtres et des choses, sous conditions d’une responsabilité personnelle toujours évaluée, d’une société ayant pour gouvernance le principe de précaution élevé au rang d’un impératif catégorique. L’enjeu est de cet ordre.
“[...] Tu peux [dois] manger de tous les arbres du jardin. Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal [de la valeur subjective des Êtres et des choses] tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort [tu seras passible de disparaître]” Genèse 2, 16-17
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